✖ Nom complet : April Justice Seïo. ✖ Surnom(s) : Just' et autres. ✖ Âge : Dix-neuf ans. ✖ Emplois/Etudes/Occupations : Étudiant en management. ✖ Orientation : Bisss. ✖ Nationalité/Origines : Irlandais, ayant quelques descendants asiatiques. ✖ LOVE ☺ : le tabac, les roulages de pelles, les documentaires animaliers, le salé, la neige, la chaleur humaine, son ordinateur, son béguin mensuel, son cellulaire (qui lui sert également de lecteur mp3), ses cheveux, et j’en passe. ✖ HATE ☻: les chieurs, les gens trop naïfs (donner des claques pour réveiller les gens, c’est pas son boulot), l’odeur de désinfectant des hôpitaux, les gens qui manifestent leur opinions anti-tabac, les gens qui lui demandent pourquoi il a un cache-œil, les canards (en fait, il en a peur. Pourquoi ? Leur regard foudroyant qui le fait trembler rien qu’en y penser.), la pluie, les écologistes, les « anti-roux » du net, les plats trop raffinés, et j’en passe également.
| ✖ Description du physique : Justice, le rouquin à l'air sulfureusement doucereux. Justice, et sa moue continuelle qui semblent rire de toi. Justice, et son regard pétillant de vie qui ne semble plus regarder en arrière. C'est marrant, le nombre de choses que l'on pouvait s'implanter en tête, rien qu'en observant quelqu'un. L'imagination humaine, on pourrait la caricaturer avec une marmite, dont le contenant ne cesse d'augmenter, et de bouillir pour imposer sa présence. Mais passons, là n'est pas le plus important.
Malgré sa taille, Justice n'a pas une carrure franchement imposante pour le souligner. Cette chose à souligner, c'est principalement la couleur de ses yeux. Chatoyante, pétillante, les qualificatifs pour décrire ses yeux étaient incroyablement nombreux. Deux émeraudes s'épanouissent autour de la peau clair et le ballet de mèches rousses. Ses deux pupilles semblent d'ailleurs parler pour lui, et semble donner un côté enjoué et apaisant à Justice et qui le rend ainsi, constamment joyeux aux yeux de tous. Cependant, l’œil droit est plus couverte de nombreuses mèches rouges, qui – en s’approchant de plus près – couvre une sorte de cache-œil. La cause ? Un éclat de verre qui s’est un peu trop enfoncer dans l’œil et lui avait privé de la vue dans le côté droit. Le seul vestige est une fine cicatrice qui part du haut de la paupière, jusqu’à la naissance des pommettes. Ça, c'est quand on l'observe de pas trop près, mais passons. Ses cheveux, constamment en bataille, s'attarde sur son ses oreilles et sur son front. D'ailleurs, il arrive que ceux-ci cache systématiquement ses yeux dès qu'il baisse sa tête un court instant. Son corps, constamment droit - comme une asperge si on peut utiliser cet outil de comparaison - lui donne un air assez fier, pas faiblard, limite arrogant mais il est rare de remarquer ce genre de choses. Sa peau sans défauts particuliers, avec une tâche de naissance sous forme de ligne qui va du nombril au bassin. Il n'a ni cicatrice, ni piercing, ni tatouage et préfère conserver sa peau intact.
Concernant les fringues, Justice a une certaine classe tout en s'habillant assez simplement. Décontracté, il déteste les choses trop ajusté, trop centré et s'habille selon son goût du jour ou son envie. Mais même sans vêtement, Justice a la classe, il n'était pas le seul à le murmurer.
✖ Description du caractère : Justice, il ressemble à une feuille de papier. Déchirée en mille morceaux, et qui n’attend qu’une seule chose, qu’on la recolle. Vous savez, comme ces nombreuses utopies que l’on vous narre quotidiennement. Ou cet avenir enfin décidé, et que vous allez changer dans quelques minutes. Justice, il inspire toujours quelque chose à quelqu’un. Une connaissance, une ex-compagne, un coup-de-cœur, un vieil ami. Ou le souvenir d’une rencontre, d’un petit sourire qui vous aurez changé votre vie, de ses mots qui rappelaient d’ancien temps et qui blessaient. Justice, à travers son doux visage, inspire souvent quelque chose avec amertume, ou rancœur. A ce moment-là, il lèverait la tête vers le ciel, pour que personne ne puisse voir son visage.
Justice ressemblerait surtout à ton meilleur ami, cette personne qui ne te fera qu'aspirer confiance, avec ce doux sourire digne d'une vieille série à la con, et qui sera toujours là pour toi. Évidemment, c'est ce que l'on pense. Alors, reprenons dès le début. Justice est quelqu'un de particulièrement égoïste ; il y a lui, lui, ses orteils, lui, et au final, les autres. Il pourrait d'ailleurs paraitre pour quelqu'un d'assez détestable quand vous le rencontrerez de la sorte mais si vous vous documentiez sur sa personne, vous le comprendriez plus facilement. Continuons, comme tout garçon fougueux, il arrive que Justice se surestime un peu trop, et surtout au mauvais moment. A force de soucis, il avait décidé de tout laisser au feeling, même s'il arrive un moment où - après s'être trop emporter - il se laisse alors, gagner. Car, le rouquin est quelqu'un de particulièrement compulsif qui peut craquer à n'importe quel moment ou endroit. Une vraie fille. Mais contrairement à celle-ci, il est difficile pour quelqu'un de rendre Justice jaloux. Par on ne sait quel moyen et malgré son caractère un peu trop fougueux, il reste de marbre face à une quelconque situation qui pourrait tout déclencher. Le déclic, ça se fait par étape et ça évolue de façon à ce que la surprise ne l'anéantisse pas. Arriver au sommet, Justice se tait. « Tu te fous de ma gueule ? ». Car oui, le roux est un grand bagarreur dans l’âme, sans pour autant être un lâche, bien évidemment. Monsieur était beaucoup trop bien éduqué.
Mais avant de s’enfoncer avec cet afflux d’adjectifs négatifs, on pourrait cependant remarquer de nombreux traits positifs, tel que le fait que Justice soit un grand rieur dans l’âme, chose qui égaille constamment ses journées beaucoup trop chargées. C’est le gars, avec sa clope au bord des lèvres qui s’agite, qui s’agite, et qui donne envie d’être son ami. Un constat. Voyez-vous l’afflux de gens qui n’hésitent pas à aller à la rencontre de Justice, pour faire connaissance parce qu’il a l’air sympa. Le roux a cette habitude magistrale de casser le mythe dès les premiers mots. C’était à en mourir de rire, d’après ces quelques amis, les larmes aux yeux. Justice, lui, ferait comme d’habitude ; il les regarderait avec des yeux de merlan frit pour dire « qu’est ce que j’ai foutu. ». La description caractérielle n’étant toujours pas fini, il serait préférable de s’en tenir au principal pour éviter d’y rester jusqu’à demain. Ce n’était pas nécessaire, et puis, quand vous lui ferez face, vous sauvez.
✖ L'histoire de votre personnage : L’air ennuyé, le garçon délaissa un instant sa feuille de papier, son stylo toujours en place, et laissa guider son regard vers la fenêtre où émanait le rire aigu d’une petite fille, accompagné de l’aboiement d’un chien qui se faisaient entendre depuis une bonne vingtaine de minutes. Ses petites lèvres s’étirèrent à la vue du spectacle enfantin. Il lui semblait d’ailleurs que les mèches rosâtres se mêlaient au pelage blanc sale de l’animal. Ce spectacle, il y assistait chaque semaine quand il était las des paroles avachies de son précepteur. La théorie, le par-cœur, ce n’était pas son truc. Lui, son truc, c’était bouger, courir, s’amuser à chaque heure et à chaque minute. Le vieillard émit un sifflement dédaigneux pour qu’il repose ses yeux sur sa copie, parfaitement calligraphié. D’habitude, il se serait rebeller, il aurait quitté la pièce sans se soucier des paroles de son précepteur, mais cette fois, l’ordre venait du paternel et règle n°1 à connaitre quand on née dans la fratrie Seïo : ne pas contrarier le paternel, surtout si celui a été élevé dans une famille aux traditions japo-coréenne. Famille riche, famille stricte. Et ça se répercute souvent sur les enfants, la preuve. Justice, petit garçon joyeux sur sa balançoire qui reçoit la première claque de sa vie à quatre ans, après avoir fait une « bêtise » dans le bureau du paternel. Faut dire que son paternel, il ne le voyait quasiment jamais, seulement lors des repas. Justice évitait de croiser le regard froid et arrogant du paternel, à se demander comment il avait réussi à se marier avec sa mère. La mère, une irlandaise pure souche, reliée étroitement à l’Islande et à l’Ecosse, sa blondeur et ses doux yeux vert, les mêmes que ceux de son garçon. Une femme avec un caractère si respectueux, si aimant. Se marier avec une personne de ce genre, un vrai paradoxe dirait-on. Le plus étonnant, est que ce mariage ne fût pas arrangé. Les deux époux étaient allés voir leurs parents respectifs, les accords s’étaient vite réalisés et ils s’étaient mariés. L’épouse ne s’était jamais plainte, elle avait toujours gardé ce petit air joyeux qui la caractérisait tant, et qui donnait à son fils et à sa fille l’envie de l’étreindre pour ressentir sa chaleur. Justice jeta un dernier coup d’œil vers la silhouette rosée, il savait parfaitement qu’elle ne serait pas épargner par cette éducation de fer ; Autumn, sa petite sœur adorée qu’il ne voyait quasi-plus désormais. Il se concentra alors sur sa leçon, de façon à ce qu’il s’en débarrasse plus facilement.
La minuscule prune s’était approchée de Justice, hésitante, avant de lui prendre soudainement la vie et de lui demander tout simplement « soyons amis ! ». Justice, encore tout intimidé par sa proximité, sourit brusquement devant tant de franchise avant d’hocher la tête positivement, pour montrer sa gaieté. Elle s’appelait Raven, d’ailleurs, elle se plaignait que son nom sonnait trop adulte, et était trop tendancieux, trop évocateur. La jeune fille semblait déjà très en avance dans la vie malgré son jeune âge, après tout, il avait tous les deux l’âge d’être en primaire s’ils ne venaient pas de ces deux familles. Raven venait d’une famille londonienne, et cette famille semblait être plus ou moins liée avec la sienne, de ce fait, elle était arrivée dans la grande cour du château d’Edimbourg, sans compagnon de jeux. Raven était sa première « véritable » amie, après tout, ils étaient dans la même situation, alors il n’y aurait pas de problèmes, songea-t-il. Alors, ils se sont mis à jouer, comme deux bambins de leur âge, innocemment. « C’est toi le chat ! » « Attend, j’vais t’attraper ! » Et les rires fusèrent, tandis que les deux familles s’entretinrent. Au point même qu’il eut l’affront de voler un minuscule collier dans le coffre à bijoux de sa mère, et de le lui offrir le jour de son départ, de peur qu’elle ne l’oublie. « Tu ne m’oublieras pas, hein ? » « Jamais, tu m’entends ! » avait-elle crié quand le véhicule s’éloigna du château. L’été suivant, ils se rendirent tous à Londres pour leur rendre visite. « Quel collier ? De quoi tu parles Ju ? » Avait-elle lancé puérilement à Justice, son regard verdâtre défait, tandis qu’elle partit rejoindre ses compagnons de jeu. Le collier était au cou d’un des garnements. Ça n’avait pas l’air très important, mais à son âge, c’était autre chose. Il se sentit trahi par la personne qu’il considérait comme sa meilleure amie. Alors, il partit voir le garçon qui portait le collier de sa mère pour lui casser la gueule et lui reprendre le collier, tout en foutant la plus grosse claque de sa vie à Raven. L’enfance, ça forge le caractère.
L’adolescence est un moment assez fort dans la vie d’un homme. C’est la redécouverte du corps, le regard porté vers autrui de façon différente, mais surtout les hormones qui se mettent alors à tourner tel une turbine. Ce moment assez chiant, Justice l’a connu, enfin ce n’est pas très étonnant. Il lui arrivait déjà de bloquer sur une fille plutôt bien gâtée par la nature – et se ramasser une claque en pleine gueule, Justice n’avait pas tout. -. Et puis, il fit connaissance avec la remplaçante du vieillard, en congé maladie pour une durée de deux semaines. La tête qu’avait tiré Justice en la voyant arriver était d’ailleurs, à mourir de rire, mais passons. C’est surtout avec elle qu’il a tenté de copuler pour la première fois de sa vie. Première réaction. « … » Et claque en pleine gueule. Et discussion avec maman Justice le soir même, à propos de la puberté. Seconde réaction. « Le détournement de mineur, c’est pas mon style. » Seconde claque. Mais au final, il avait réussi. La veille de son départ qui plus est. A ce moment-là, Justice était prêt à hurler comme s’il était devenu champion du monde. C’est aussi pendant l’adolescence que tout alla mal, autant le dire tout de suite, évitons le suspens effréné à s’en suicider. De quatre ans sa cadette, Autumn a eu son précepteur quelques années auparavant, elle étudia avec acharnement. Enfin ce n’était qu’une façade ; il fallait voir ce qu’elle faisait de ses cahiers avant de se coucher. Le Diable semblait habituer une créature chétive et douce comme leur mère. Celle-ci, se faisait rarement voir ces temps-ci.
Un soir, le fils et la fille fût appeler au chevet – le mot sonné d’une étrange manière funèbre – de leur mère, souffrante. Celle-ci était reliée à un électrocardiogramme. Près du lit, le paternel était assis sur une chaise, tenant la main de son épouse. C’était d’ailleurs le premier geste d’affection qu’il voyait. Autumn, tout juste âgée de 10 ans avait accouru auprès de sa mère adoré tandis que le fils était resté près de la porte, fixant le visage de sa mère, pâle comme la mort. Maladie au cœur, irrégularité des battements, elle pouvait mourir à n’importe quel moment. Le diagnostique était tombé devant leur oreille, le paternel ne leur avait pas ordonné de quitter la pièce, comme ferait tout bon géniteur. La blague. Il avait laissé défiler le temps, comme prise d’une étrange nostalgie. Il avait fermé les yeux quand l’époux avait lâché la main de son épouse – non il ne l’avait pas posé délicatement sur sa poitrine – après avoir constaté sa mort. Et là, impensable. Il pleurait avec sa fille. Lui, le mauvais père, l’homme arrogant. On arrivait à l’étonner tous les jours, c’était terrifiant.
Justice était devant son ordinateur, des écouteurs enfoncés dans ses oreilles quand il vit son père pénétré dans sa chambre. Il ne leva qu’un sourcil, avant de faire comme si de rien n’était et de continuer à mâcher son chewing-gum tout en chatant. Il ne prit pas la peine d’enlever ses écouteurs, quand il vit son père articuler des mots, il le laissa naturellement parler dans le vide. Le cirque dura une demi-heure avant d’enlever ses écouteurs, et de poser sa main sur son cache œil, soucieux, avant de lancer un simple « Est-ce que tu me détestes ? ». La question resta en suspension jusqu’à ce qu’il entendit la voix de son père, étrangement suave, résonnait dans sa chambre. « Ce n’est pas ça… » Il hésitait ? « C’est quoi alors ? Parle ! » Justice ne se retient pas de hurler. Il en avait rêvé, son cerveau l’avait fait pour lui. Il laissa alors sa frustration et sa colère s’échappaient de la cage qu’il s’était crée. « Pourquoi tu étais comme ça avec nous, hein ? Dès que tu nous voyais, tu déguerpissais sur le champ, comme si on avait la peste ! Mais merde, nous on cherchait juste un peu d’affection et toi, tu nous rejetais comme des chiens ! Si tu voulais de gosses, fallait juste le dire à maman et ta vie aurait été plus meilleure ! » Il se rassit brutalement, avec s’être lever durant sa triade, désespéré. Le paternel avait le regard ailleurs, s’il n’avait pas été bien éduqué, Justice lui aurait surement craché dessus avant de s’enfuir d’ici, mais non. Il y avait l’odeur de sa mère, et puis Autumn qu’il ne voulait pas laisser seul. « Je crois que tu as besoin d’un peu plus d’espace. » Les paroles froides avaient claqué, surprenant Justice dans ses pensées. « Tu auras bientôt dix-sept ans, et je pense que tu es assez mûr pour vivre tout seul désormais. » Le fils écarquilla les yeux, croyant rêver. « Je vais t’envoyer à Eldytown, tu termineras tes études là-bas, libre à toi de faire ce que tu veux de ta vie. Je ferai en sorte qu’il ne te manque rien. … Peut-être que ta sœur te rejoindra quand elle sera plus mûre. » Il toussota avant de poser une main sur l’épaule droite de son fils. « J’ai confiance en toi. » Murmura-t-il avant de quitter la chambre avec hâte. « Oh putain. » Le plus étonnant, fût le nombre de mots qu’il avait brusquement débuté. Il n’avait pas rêvé, non. Peut-être, est t’est-ce un signe d’amour ?
Allez savoir comment il a pu atterrir sur Love Communication, son histoire donne tellement le tournis qu'elle est difficile à croire, mais ce qui est sûr, c'est qu'il ne le regrettera pas de si tôt.
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