✖ Nom complet : Soledad Emanuella Delargo
✖ Surnom(s) : Manuella, Manu, Sol, Soleil, Sun, Sunny. En 6ème, un petit con m'appelait Le Cargo alors ne vous avisez pas de m'appeler comme ça!
✖ Âge : 21 ans
✖ Emplois/Etudes/Occupations : Etudiante en langue, troisième année. Plus tard, je veux être traductrice. J'étudie l'espagnol, l'anglais, le français et le chinois. Je travaille également dans une librairie, le week-end, pour me faire un peu d'argent.
✖ Orientation : Hétéro o/
✖ Nationalité/Origines : Espagnole
✖ Aime/N'aime pas :
♥ : La bague de fiançailles de sa mère / Faire croire à des inconnus qu'elle ne parle pas français / Le café / Les glaces à l'eau / La plage / Les hommes / Danser / Bouger / Dire des insultes dans toutes les langues qu'elle connaît / Tchatter sur LC.com toute la nuit / Sécher les cours de sociologie qu'elle a pris en option / Ne pas aller à l'église alors qu'elle est chrétienne / Son éternel serre tête qu'elle possède en trente et une couleurs. / Just Dance 2 / Apple/ Les Ray-Bans / Le mot burlesque
✖ : La pluie / Les pulls à col roulé / Les parkings / Les cours de sociologie / La musique électro / Just Dance 3 / Les téléphones Nokia / Les carottes / Les glaçons / Les chaussettes / Les ballerines / Le rouge à lèvre pas rouge / Le vernis noir / Les factures d’électricité / Les emmerdeurs / Les machos / Le fromage de chèvre / Les courgettes
| ✖ Description du physique : Commençons par sa silhouette, d'accord?
Soledad est grande, un peu plus d'1m75. Soledad est grande, toujours perché sur des talons, escarpins, stillettos et autres chaussures du même type, de toutes les couleurs et de toutes les formes possibles et imaginables. La demoiselle n'est pas particulièrement fine, héritant ainsi du patrimoine génétique de ses parents ibériques. Des hanches bien dessinées, une paire de fesses impressionnantes et galbées, une forte poitrine qui fait des envieuses... Je vous laisse imaginer sur le même modèle le reste de l'anatomie de la jeune espagnole.
A première vue, la peau de la demoiselle fait plutôt penser à celle d'une islandaise en exil qu'à celle d'une castillane, venu des pays du soleil. Pourtant, dès qu'il fait soleil, sa peau prend une belle couleur pain d'épice, révélant ainsi sa ville d'origine. La peau ,d'ailleurs, est tâché de grains de beauté, dont un, en forme de cœur, en bas du dos sur la chute des reins, est à l'origine du pseudo de la demoiselle.
On arrive au visage, un peu de patience... Soledad a un visage aux traits doux et harmonieux. Des grands yeux verts illuminent le minois de l’hispanique. Ses yeux pétillent quand elle parle, si expressifs que l'on pourrait lire dans les pensées de leur propriétaire. Son nez ensuite, est un petit nez fin, habillé par un grain de beauté.
Ses cheveux tombent sur ses épaules en grandes boucles. Ils sont bruns, toujours retenus par un serre-tête qui est souvent rouge. C'est un peu la marque de fabrique de la demoiselle. Un serre-tête rouge posé sur sa tête, comme une signature visuelle, un point de repère dans la masse des chevelures brunes. Le point de rouge, là, tout au milieu, c'est elle.
✖ Description du caractère :
Soledad, c'est d’abord une fille avec un tempérament de feu, le cliché de l'espagnole avec ses grands emportements. Elle crie facilement, ponctuant ces envolés par des insultes, le plus souvent en espagnol. Elle s'énerve en un instant, à cause d'un mot en trop, d'un regard un peu déplacé. En féministe convaincue, elle s'énerve souvent contre des hommes qui lui font des remarques déplacés. {Colérique}
Corazón, c'est une fille calme, posée, qui écoute tranquillement les autres. Elle pèse chacun de ses mots, de peur de blesser ou de vexer un de ses interlocuteurs. On ne la jamais vu insulter personne ou s'énerver sans d'excellentes raisons. {Tranquille}
Soledad est une fille maladroite sur plusieurs niveaux. Maladroite dans ses paroles déjà. Elle dit souvent des choses qu'elles ne devraient même pas savoir. Elle dit des choses qui font s'écarquiller des yeux, qui font s'ouvrir en grand des bouches, qui font siffler des oreilles. C'est ça Soledad, une fille qui parle de choses que personne n'oserait évoquer. Et puis c'est une fille maladroite, maladroite tout court. Elle fait tomber tout ce qu'elle prend dans sa main, elle se coupe en faisant la cuisine, elle trébuche dans les escaliers.... {Maladroite}
Tout le contraire de Corazón en définitive. Corazón, on voit qu'elle est sure d'elle, qu'elle sait ce qu'elle fait, qu'elle se contrôle. Elle dit le plus souvent ce que les gens ont envie d'entendre. {Confiante}
Pour Soledad, l'amitié passe avant tout. Ses amis sont la chose la plus importante dans sa vie. elle ne supporte pas qu'on s'en prenne à son entourage et elle sera prête à tout pour le défendre. Les meilleures moments de sa vie reste les soirées qu'elle partage avec eux, les fous rires, les voyages. La demoiselle est très loyale en amitié, détestant plus que tout les coups de putes entre amis, qu'elle considère comme la pire trahison possible. C'est une jeune fille très câline, douce et concernée par son entourage, toujours attentive, très tactile. { Amicale }
On ne peut pas vraiment en dire autant de Corazón. Avec ses 500 amis sur LC.com, la demoiselle donne plutôt l'image d'une personne superficielle. Et même si elle vous réconfortera et passera du bon temps avec vous, elle ne se liera qu'avec un très petit nombre de ses amis virtuels. {Détachée}
Têtue la Soledad, elle veut toujours avoir raison. Si vous voulez lui tenir tête, vos arguments ont intérêt à être très bien préparé. Parce qu'elle lâche pas le morceau facilement. Elle vous en ferra bavé, vous poussera dans vos derniers retranchements, vous transformera en utilisateur régulier du fameux "Point Godwin"... Enfin, vous avez compris l'idée de base. Toujours prêt à l'affronter? Non? Alors contentez vous de hocher la tête. Même si vous n'êtes pas d'accord avec ce qu'elle dit. Surtout si vous n'êtes pas d'accord avec ce qu'elle dit. {Têtue}
Ce n'est vraiment pas le genre de Corazón. Elle, elle laissera rapidement tomber. Trop fatiguée pour se prendre la tête sur des réseaux sociaux, ou simplement parce qu'elle est là pour échapper à la pression, ce qui l’énerve dans la vraie vie la laissera de marbre sur Internet. Corazón est la diplomatie incarné, toujours d'accord avec tout le monde. {Conciliante }
Ouverte d'esprit. Soledad est ouverte d'esprit. C'est sans doute plus facile de l'être quand votre soeurette chérie est homo, pas vrai? Anyway, Soledad ne juge pas. Soledad écoute, écoute, écoute. Elle vous regarde avec des yeux vides de tout jugement. Elle vous regarde en souriant, en fumant sa clope. Elle respecte les orientations sexuelles, les religions, les gouts et les couleurs. Dans ces moments là, elle a dans ses yeux une douceur infinie pour cette personne si fragile qu'elle écoute. Écoute... écoute. {Ouverte}
Oh! Last things guys. Je voudrais pas que vous soyez surpris mais... Soledad a la fâcheuse tendance de balader nue.Pas devant des enfants, mais pas mal de gens ont déjà eu une vue... globale .... de la demoiselle. Vous aurez été prévenu!
✖ L'histoire de votre personnage :
« Vous voulez que je vous parle de moi ? Vous êtes qui vous, un genre de stalker des temps modernes ? C'est quoi ces techniques de dragues de merde ? Bon, écoutez, moi je veux bien vous raconter ma vie, mais je vous préviens, je la ferrai pas courte pour vous, ok ? Vous êtes toujours prêt ? Bon bah... très bien alors...
Je suis née à Séville. Séville, c'est en Espagne. C'est le soleil, les corridas, la mer, la paella, la bonne odeur des orangers que ma mère cultivait dans la petite cour de notre appartement. Voilà ce dont je me souviens en premier quand je vous parle de moi. Je suis née en août, en pleine chaleur estivale. Il paraîtrait que j'ai hurlé de toute la force de mes petits poumons et que j'ai réveillé tout le quartier du coup. Ma mère, quand elle raconte ça, elle rit en ajoutant qu'elle aurait du se douter qu'elle accouchait d'une emmerdeuse. Moi, ça me fait rire à en crever quand elle dit ça.
Avant d'aller plus loin, je vais vous parlez un peu de ma famille. La familia, c'est très important en Espagne. D'abord, il y a ma mère, Guadalupe. Elle ne travaille pas et ne travaillera sûrement jamais. Femme au foyer. Un vraie madre espagnole. Faudrait que vous goûtiez à ses beignets à la crevette un jour. Elle, c'est moi. On a le même caractère de cochon contrarié. D'ailleurs, je suis sure qu'on arriverait à s'enfuir de l’abattoir. Moi, je suis elle. On a la même tête, le même caractère, la même rage de s'attacher aux gens, la même fureur de vivre.
Ensuite, il y a Papa. Mon papa Miguel. Je sais parfaitement que ce n'est pas mon père. Ma mère me l'a expliquait quand j'avais 6 ans. Mon père s'est barré quand il a su que maman était enceinte. Du coup, mon papa, c'est Miguel. Il est chef cuisiner dans un restaurant de poisson. Je pourrais me faire exploser en mangeant sa cuisine. J'ai jamais compris comment il faisait pour supporter ma mère. Il est tellement calme, tellement doux. C'est le seul de la famille à être comme ça.
Et puis il y a ma petite sœur, Adalia. Trois ans de moins que moi. En fait, en vrai, c'est ma demi sœur, parce que c'est la fille de Miguel. Enfin voilà quoi. Adalia, elle est pire que ma mère et moi réuni. Une vraie emmerdeuse né, une casse-couille à la pointe de la technologie moderne. Putain, qu'est ce que je l'aime ma petite sœur.
Ça, c'est ma famille. On est peut-être un peu fous, un peu en bordel. On a peut-être une vie qui part en live tout le temps, pas très organisée, pas super planifiée mais nous on s'aime et on s'amuse vachement quand même.
Retour à nos moutons. Ça va, vous suivez toujours ? Bon alors... Toute mon enfance, on a vécu dans un appartement, dans un vieux bâtiment de Séville, dans une de ses rues où les touristes ne viennent jamais. Notre immeuble donnait sur une petite place, entouré de maisons. Au centre, il y avait une fontaine. Je m'en souviens, l'été, les gosses de la place jouaient dedans (moi aussi quand j'avais l'âge de me balader en culotte devant tout le monde). Autour de la fontaine, il y avait quelques petits commerces. Le café de Pablo, toujours ouvert à n'importe quelle heure de la journée, où les petits vieux squattaient toute la journée, où j'ai pris ma première cuite à 14 ans. La boulangerie de Felicidad, qui fait les meilleurs gâteaux du monde (après ma mère bien sûr). La boucherie, tenue par Ignacio et sa femme italienne, Luana. Enfin bon, je vais pas vous faire la liste de tout les habitants de la petite place où se trouvait ma maison, pas vrai ? Mon immeuble, c'était celui où il y avait la laverie au rez-de-chaussé. Il y avait trois appartements : le nôtre au tout dernier étage, celui d'un couple qui n'aimait personne au second et enfin, celui de Mama Salma au premier. Mama Salma, c'était une petite vieille minuscule, la grand mère de tout le monde. Elle gardait les enfants des parents qui travaillent, elle engueulait les adolescents insolents qui faisaient chier tout le monde, elle soignait les cœurs des filles que les garçons avaient quitter. Je l'aimais bien moi, Mama Salma. Elle est morte y'a pas très longtemps. Je me souviens, j'ai pleuré en lisant le faire part du décès.
A part ça, je vais pas vous mentir, j'ai eu une enfance parfaitement normale. Aucun de mes parents ne sont morts, ma sœur n'a pas été violé à 6 ans par mon père biologique qui revenait pour battre ma mère. J'ai eu l'enfance qu'on a tous eu. J'ai fais des bêtises, j'ai eu des amis et des amies ( Abril, Lucia, Estela, Delta, Lilian ainsi que Aaron, Javier, Malcom, Levi, Sergio et Uriel) absolument géniaux, j'ai volé des bonbons chez la boulangère, j'ai tiré des cheveux, j'ai fais des bisous à des garçons, joué à cache-cache, raconté des mensonges à ma mère, pleuré devant une vieille au supermarché pour qu'elle m'achète un jouet, mis mon doigt dans mon nez, taché mes habits neufs, monté dans un arbre, fais du vélo et de la trottinette, regardé des dessins animés absolument machistes ( non mais pourquoi est ce que la princesse doit toujours être sauvée par un prince débile, brushingué comme Derek Shepperd ? ) et fais accuser ma sœur pour une connerie que j'avais faite. Bref, une enfance normale.
A l'école, j'ai toujours été une bonne élève. Vous savez, le genre que les profs adorent et mettent toujours au premier rang parce qu'ils sont surs que ces élèves là feront avancés le cour. J'avais tellement envie d'avoir un bon travail, de voyager, d'avoir la belle vie une fois arrivée à l'âge adulte que j'ai bien bossé toute ma vie. J'ai sauté la dernière année de primaire. J'ignore encore si c'est le prof ou mes parents qui l'ont voulu. Enfin bon, je ne pense pas que ce soit très important de toute façon.
J'ai fais un bac... L. Mes profs auraient tellement voulu que je fasse S, alors j'ai fais L pour les faire chier. Et puis, j'ai toujours aimé lire et écrire. Et puis franchement, j'ai jamais eu aucune idée de ce que je voulais faire. Alors j'ai un peu choisi un bac à l'arrache. Je l'ai eu, hein, ce bac, sans trop de problème. E puis voilà, comme par magie, je me suis retrouvé en face d'un choix que j'arrivais pas à faire. J'avais 17 ans, et j'étais sensé choisir ce que je voulais faire pour le reste de ma vie. Putain de merde, mais je pouvais pas. Moi ce que je voulais faire c'était boire des cocktails dans une boîte de nuit, manger des glaces à la plage, voyager aux quatre coins du monde, rencontrer des gens, manger des pâtes en Italie, faire la fête à New-York, bouquiner à la terrasse d'un café, aller dans une fête foraine ou bien raconter ma vie à un sombre inconnu dans un bar. Voilà ce que je voulais faire. Et ça s'appelle vivre. Mais vous voyez, dire ''Je veux vivre'' à un mec assis dans un bureau où il y a écrit sur la porte : '' Conseillez d'orientation ''. Ça le fait pas trop. Même pas du tout. Alors j'ai dis deux choses : ''Je veux faire des études de langues et faire Erasmus en France.''
Les langues parce que ça m'aiderai à aller en Italie pour manger des pâtes ou à partir à New-York pour faire la fête vous voyez ? Erasmus parce que je voulais visiter un peu le monde. La France parce que c'était pas loin et qu'une de mes amies m'avait dit que les Français étaient très beaux. Du coup, l'année de mes 18 ans, je suis partie en France, pour faire ma première année en fac de langues. Comme langues, j'ai pris l'espagnol ( bien sûr!), le français, l'anglais et le chinois.
Cette première année, quand je la raconte, je commence par dire que ça a été un coup de foudre. Entre moi et la France. J'adore tellement ce pays. Je crois que j'ai jamais eu de coup de blues en pensant à chez moi. J'aime tellement ce pays. Je vivais dans un tout petit studio au dessus d'une laverie. Ça me rappelait notre appartement à Séville, sur la petite place. C'est comme si quelqu'un, là haut, avait fait en sorte que je me retrouve dans ce studio pour pas que j'oublie d'où je viens. C'était un truc merveilleux, se coucher avec le vrombissement des machines à laver au dessous de moi. Je rêvais toujours de ma maison grâce à ça. J'étais chez moi. Du coup, l'année suivant, j'ai envoyé un dossier pour obtenir la nationalité française en plus de la nationalité espagnole. Cette année là, on me la refusait. J'ai réessayé cette année. Ça était mon cadeau pour mes 21 ans. Maintenant, j'ai la bi-nationalité. Enfin bon, ça m'empêche pas de revenir pour fêter tout les Noël avec ma famille, hein. Ma mère est très à cheval sur la fête en l'honneur de la naissance du petit Jésus, elle a toujours voulu que la famille soit réuni à cette occasion.
Et sinon, vous connaissez ce nouveau site là, love-communication ? Moi, je m'y suis inscrite par curiosité et je dois avouez qu'il est déjà dans mes favoris ! Ah vous y êtes ? C'est pratique pour rencontrer des gens n'est ce pas ? Ça me relaxe tellement de pouvoir me cacher derrière un avatar, d'être quelqu'un d'absolument différent de moi... Mais du coup, on pourrait échanger nos numéros, non ? Que vous puissiez me raconter votre vie un de ces jours... ? »
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Sujet: Soledad Emanuella Delargo ▬ Corazón 
Dim 5 Fév - 15:52
