✖ Description du physique : Ангел мой.
Mon ange.
Ces mots ont bercé l’enfance de la petite tête blonde qu’il était. Sa mère le nommait ainsi, à cause de ses cheveux si clairs qu’ils en paraissaient presque blancs et de ses yeux azurins. L’ange s’est entaché au fil des années. Ses mèches neigeuses ont foncé. Leurs fils d’or diaphanes se sont épaissis jusqu’à former une masse moelleuse et dense dans laquelle enfouir les doigts avec plaisir. Son regard a pris une teinte fumée identique au bleu-gris trouble du ciel virant à l’orage. Dans la douceur de ses traits, fins sans être androgynes pour autant, quelque chose de l’angelot d’alors s’attarde encore un peu sur lui, de l’ossature ciselée de son visage jusqu’à ses lèvres légèrement rosées. Mais les sourires entendus qui effleurent si souvent leur relief ne laissent planer aucun doute. L’enfant n’est qu’un souvenir. Ce garçon-là n’a plus rien d’un chérubin et pour s’en convaincre, il suffit de poser les yeux sur ses épaules larges ; d’observer sa silhouette élancée se mouvoir en s’appropriant l’espace avec ce même genre d’assurance nonchalante qu’ont les chats ; de laisser le regard – ou mieux encore, les mains – suivre sous le tissu les courbes discrètes d’une musculature nerveuse et déliée.
On ne devinerait pas tout à fait par contre que l’homme entre dans la trop communément sérieuse décade des trentenaires. Il semble plus proche de la vingtaine, à dire vrai, l’uniforme jean/t-shirt qu’il porte le plus souvent lui donnant de faux airs d’éternel étudiant. Pas vraiment BCBG. Sauf si pour vous, le sigle signifie Beau-Cul-Belle-Gueule. Sa coupe de cheveux approximative, un peu trop longue pour appartenir à un jeune cadre dynamique, et les anneaux qui percent le cartilage de son oreille n’arrangent rien à l’affaire. Au mieux, on lui donnerait vingt-cinq ans à tout casser. Ce qui le réjouit quelque part, anxieux qu’il est à l’idée de voir bientôt les sillons de rides venir strier sa peau pale, déjà marquée de cernes dues au manque de sommeil.
En dehors de cela et de quelques cicatrices dont il vous contera peut-être la genèse si vous les découvrez un jour, pas d’autres signes particuliers à signaler. Si ce n’est peut-être une tendance – charmante ou irritante, c’est selon – à arquer le sourcil quand il réfléchit ou face à une remarque qui l’amuse ou l’agace. Ils se froncent parfois également, de même que sa bouche se pince, se plisse, se tord, s’étire dans un ballet de mimiques révélatrices de son état intérieur. Un livre ouvert ? Possible. Ou peut-être n’est-ce qu’une panoplie très utile pour jouer et tromper ainsi… l’ennui.
✖ Description du caractère :‘Sont-ce les anges, ou ses parents des régions infernales qui l’ont nourrit, je ne sais…’Il est plus que permis de se poser la question face au caractère d’Aleksandr. Sa personnalité, ses attitudes et son comportement font de lui une sorte de grand huit perpétuel, changeant de phase à une vitesse parfois hallucinante. Même lui, fatigué qu’il est parfois de devoir se supporter, reconnaitrait sans mal être quelqu’un de difficile à vivre. Pour peu que vous le coinciez dans un de ces bons moments, il aura l’honnêteté d’admettre être franchement chiant quand ça lui prend.
Un temps, il sera délicieux, bouillonnant, passionné, prêt à toutes les folies et les excentricités les plus charmantes pour qui a ne serait-ce qu’un rien de valeur et d’intérêt à ses yeux. Ou plus en nuances, plein de gentillesse, porté sur ces petites attentions, ces petits détails qui le prouvent profondément préoccupé de saisir les désirs et les vœux d’apparences futiles, ces fragments d’être qui murmurent ce que l’autre à d’essentiel.
Puis tout à coup, il deviendra affreusement cynique, consciemment cruel même, insupportable et incompréhensible dans son habitude de se fermer soudainement face à une situation, un geste ou un mot qui semblerait anodin à n’importe qui. Allez savoir pourquoi il a mal prit votre ‘bonjour’, votre retard ou Dieu sait quoi d’autre… Dans le meilleur des cas, sa colère et les sentiments poisseux couvant sous un masque glacial filtreront entre les silences au travers de piques fielleuses, de remarques acerbes et d’attaques foudroyantes. Au pire, il verrouillera les portes de sa tour de verre, se murant dans sa bulle des heures ou des jours durant.
Sa bulle… parlons-en justement. Tout ce qui est trop terre à terre, le matériel et le concret, appartiennent à une forme de langage obscur et inintéressant pour lui. Ce qui, associé à un côté bordélique incurable, lui pose parfois quelques problèmes. Les factures, la ponctualité, les horaires normaux auxquels sont censés vivre les gens normaux, l’alternance/jour nuit, le rangement, l’organisation… tout ça n’a qu’une espèce d’existence lointaine et n’entre dans sa vie qu’à travers la présence de personnes plus ancrées dans ce pan de la réalité qu’il préfère ignorer. Le monde moderne manque cruellement de poésie, de saveur et de profondeur à ses yeux. Sa bulle lui permet de respirer, de ne pas se laisser entrainer trop profondément dans les eaux noires du spleen dont les violentes marées déferlent sans préavis, menaçant d’engloutir son esprit. Ses addictions aussi sont un palliatif paradoxalement vital, qu’elles prennent la forme d’un tabagisme effréné, d’accès aigus d’alcoolisation ou encore, d’une obsession aussi curieuse que soudaine pour quelqu’un qu’il vient juste de croiser et dont il ne connait sans doute pas même le prénom.
D’ailleurs, son inconstance élève au rang de miracle ces cinq années de mariage qui viennent de passer sans qu’il ne commette la grossière erreur de courir deux lièvres ou plus à la fois. Lui qui se lasse vite, trop vite, est plus enclin à enchainer les aventures qu’à se poser avec quelqu’un. A se demander ce qui lui a pris de se marier. Sans doute encore une de ces fantaisies auxquelles il se laisse aller sans réfléchir aux conséquences ; la marque la plus visible de son caractère entier et exigeant. Quand il se prend de passion pour quelque chose ou quelqu’un, c’est tout ou rien. Et tout de suite si possible. Attendre ? Voir venir ? La patience ? Très peu pour lui. Mais quand même, il aime que cet absolu soit difficile à obtenir. Sans un peu de résistance, l’ennui et l’indifférence étouffent rapidement ses élans. Au fond, le jeu de la séduction, balançant entre attirance et rejet, est le seul qu’il apprécie réellement de jouer. Il ne mentira, ne trompera ni ne blessera par pur machiavélisme mais plutôt par impulsion. Parfois aussi pour protéger ce à quoi il tient.
Que dire de plus ? Versatile, il aimerait pourtant qu’on le connaisse par cœur mais surtout sans le lui faire remarquer. Qu’il ait l’impression que d’être deviné. Très égoïste certaines fois, il devient particulièrement négligent et absent quand il se plonge dans le travail. Tête en l’air, il oublie bon nombre de ses obligations, sans le vouloir la plupart du temps. Il lui faut de la musique. Partout, tout le temps. Même si ce n’est que le chant des oiseaux. Le charme, la personnalité, la grâce d’une expression ou d’un mouvement le séduisent plus que la beauté et autres appâts physiques. Il n’est pas très soucieux de son apparence, se fringue sans grande attention ni prétention, est sujet à de sévères crises d’insomnies et ne se couche la plupart du temps à des heures indues. Les accents le charment, les langues étrangères le passionnent. Son enfance européenne lui permis d’apprendre le français et ses racines le russe. Il jure souvent, s’exprime avec aisance pour peu que ses émotions ne prennent pas le dessus sur son intellect et livre beaucoup trop de choses à son goût quand l’alcool s’en mêle. Il fume trop. Mange n’importe comment mais adorer cuisiner pour les autres. Lire et griffonner des croquis figurent parmi ses loisirs favoris. Ecrire les saloperies commandées par son éditeur trône en haut de la liste de la honte qu’il tient méthodiquement à jour et voir un de ses manuscrits personnels publiés… tout en bas de celle des phénomènes susceptibles de se produire. Et cætera, et cætera…
[*Emily Brontë – Les Hauts de Hurlevent]✖ L'histoire de votre personnage :«
Il écoutait en lui pleurer obstinément,
Titan que son désir enchaîne aux plus hauts faîtes,
La Patrie et l'Amour, la Gloire et leurs défaites ;
Il songeait que tout meurt et que le rêve ment. »*
Ces vers lui étaient revenus en mémoire alors qu’il observait, appuyé contre le chambranle de la porte, celle qui partageait sa vie et sommeillait paisiblement à cette heure où l’aube luttait encore pour parvenir à conjurer les ténèbres. Depuis un long moment, son regard se promenait sur la silhouette de la dormeuse et dans le silence de l’appartement, des questions auxquelles il refusait de donner réponses murmuraient vicieusement en son esprit. Les hommes portaient en eux quelque chose des Titans, indéniablement. Ils savaient se montrer aussi grands, aussi puissants que ces divinités quand le meilleur d’eux même se voyait libéré. Ils bâtissaient des chefs-d’œuvre traversant les siècles ; construisaient et défaisaient des mondes ; maîtrisaient les arts et la science ; conquirent jusqu’à la lune elle-même.
Et lui, dans la lueur grise et blême du petit matin s’infiltrant au travers des rideaux, se sentait profondément insignifiant. Indigne de cet héritage. Moins que rien qu’il était, d’avoir accepté de trahir ses rêves pour de basses raisons, dictées par l’ego, la peur de l’échec et de la déception.
Ce ne sont pas les rêves qui mentent, songeait-il en rejoignant le lit pour se glisser aux côtés de celle qui rêvait sûrement à cet instant.
Ce sont les hommes. Rien que les hommes.
Cette nuit, il l’avait une fois de plus abandonnée, pour plonger plus profondément encore dans les eaux saumâtres du mensonge, pleinement conscient qu’à continuer ainsi, il finirait par s’y noyer en entraînant tout ce qui comptait avec lui, qui plus est. Elle, en premier lieu. Elle qui, ayant trouvée close la porte du bureau, ne l’avait même pas effleurée pour tenter de l’arracher à sa retraire, le connaissant trop bien pour commettre ce genre d’erreur. Elle qui ne lui en reprocherait rien au petit matin, malgré une énième nuit solitaire. Glacé par la laideur des secrets et de la trahison qui s’avançait, il vint puiser à son corps la chaleur qui le désertait face à la monstrueuse réalité. Se moulant contre les courbes accueillantes de sa compagne, il enfouit sa tête au creux de son cou. Pour oblitérer ses pensées. Fermer son esprit aux sordides images d’une vie où désormais, sous les traits de Judas, tout, jusqu’à ses baisers, se trouverait souillé par la duplicité.
Elle sentait la poudre de riz et l’amande amère, comme le jour de leur rencontre. Tandis qu’il tirait sur le monde le rideau de ses paupières, les souvenirs affluèrent.
L’opéra de Paris, un soir d’hiver. Il a accepté d’accompagner sa petite amie du moment à la première d’un ballet.
Giselle. L’histoire d’une jeune paysanne éprise d’un noble damoiseau, qui meurt de tristesse en découvrant que celui qui lui avait juré fidélité était déjà fiancé à une autre. Les esprits vengeurs condamneront le traitre à expier sa faute en dansant jusqu’à que l’épuisement l’enchaine aux côtés de sa victime dans le tombeau. Mais l’esprit de la belle, en venant danser avec lui jusqu’à l’aube, l’arrachera finalement aux griffes de la mort.
Tout cela sonnait affreusement guimauve et de plus, il n’y entendait rien à la danse. Enfoncé dans le velours de son fauteuil, il se demandait pourquoi le mot ‘oui’ avait franchi ses lèvres face à une proposition pareille et songeait supplier qu’ils s’esquivent, passent la nuit chez elle et se lancent dans un tout autre style de ballet.
Ses interrogations et ses plans d’évasion s’envolèrent à l’instant où ses yeux se posèrent sur l’étoile qui interprétait le rôle principal. Littéralement hypnotisé, il suivait les dessins aériens composés par ses mouvements, comme ensorcelé par la grâce qui en émanait et la force de ce qu’ils exprimaient. Au-delà des mots, son corps maniait un langage qui s’adressait à l’âme même. Les heures s’envolèrent au rythme des pointes, des arabesques et des piqués, le temps n’existant plus que pour accompagner les chaussons de satin qui glissaient et virevoltaient sous les lumières dorées.
Cette nuit-là, il rentra finalement seul chez lui, incapable de regarder sa compagne sans voir se superposer à elle l’image de la danseuse. Et toutes les suivantes, il retourna assister au ballet, dilapidant la moitié de sa paie en une semaine, avant de trouver le courage d’aller la rencontrer dans sa loge. Lorsqu’elle l’y laissa entrer, il fut proprement incapable de parler. Sa était gorge sèche ; Son cœur battait à tout rompre. Il savait que toute tentative pour formuler le moindre mot se solderait par un échec complet, se sentant déjà bégayer en imaginant simplement ce qu’il pourrait bien lui dire pour exprimer tout ce qui, chez elle, le bouleversait ; tout ce à quoi il avait rêvé, chaque jour; en attendant de pouvoir la revoir, chaque soir. Alors il resta planté là, muet, tandis qu’elle considérait son silencieux invité avec étonnement, battant doucement des cils, un sourire interrogateur peint à ses lèvres pleines.
L’urgence du besoin la toucher, le désir de posséder au moins pour une seconde celle qui le hantait, submergea l’habitude des convenances et plus sûrement que de faibles mots n’auraient pu le révéler, c’est son corps tout entier qui entreprit de conter ce qui l’agitait. D’un pas, il abolit sans préavis la distance entre eux et dans un mouvement impatient, presque brutal, l’attira contre lui pour l’embrasser. Il mit dans ce baiser toute la passion, la frustration et l’espérance qui sans arrêt le tenaillaient depuis le soir de la première.
Et cet instant volé, ce fragment d’éternité semblant être passé plus vite qu’une inspiration, valait à lui seul toutes les insultes et l’indignation qu’il s’attendait à essuyer quand, après l’avoir relâchée, il leva les yeux vers elle, incertain de devoir s’expliquer ou plutôt s'enfuir à toutes jambes. La gifle escomptée n’arriva pas non plus. Juste un silence, avant qu’elle ne revienne le chercher. Cette fois, la surprise fut pour lui mais il ne chercha pas la raison de ce geste, se contentant d’y répondre avec fébrilité, comme à tous ceux qui virent après.
Ils firent l’amour, avant même de s’être donnés un nom, guidés par un désir incontrôlable comme seule peut en faire jaillir la violente et primaire magie des coups de foudre. Puis, une fois rassasiés, l’éclat du rire de la danseuse rompit l’étrange silence tissé de fièvre et de paix qui enveloppait leurs corps éreintés.
«
Lorelei. Enchantée. », lança-t-elle, avec sur les lèvres, un sourire où l’amusement se fondait aux ombres des soupirs qu’elles avaient exhalés. «
Aleksandr… », fut tout ce qu’il réussit à glisser en retour, avant de se laisser emporter par un fou rire.
Trois semaines plus tard, ils s’installaient sous le même toit, dans l’appartement de la jeune femme - plus grand et plus confortable que son studio de célibataire - et six mois n’étaient pas passés qu’ils se mariaient. Elle gagnait plus que bien sa vie, l’étoile du ballet. Alors elle l’encouragea à se consacrer uniquement à l’écriture, subvenant aux besoins matériels pour lui offrir la possibilité de se concentrer sur l’essentiel. C’est là, se souvint-il en sombrant lentement dans les bras de Morphée, Lorelei blottie entre les siens, que tout commença à déraper.
Il ne supportait plus de vivre à ses crochets comme un vulgaire gigolo et l’atmosphère à la maison devenait de plus en plus lourde, suffocante, entre disputes perpétuelles et silences interminables. Il aurait pu bosser comme serveur, vendeur ou même éboueur, puisque l’unique problème était de gagner lui-même l’argent qu’il dépenserait. Seulement, la seule chose qu’il voulait faire, c’était écrire ; le seul métier qu’il se voyait exercer, celui d’écrivain. Peu importait que cela signifie accepter, pour un temps, de signer sous des noms inventés les commandes ridicules de l’éditeur chez qui il était entré en tant que nègre. Il pourrait toujours écrire, vraiment, pendant son temps libre. Et ce serait préférable à laisser le ressentiment et l’orgueil détruire la première relation dans son existence qui semblait partie pour résister. Même si cela impliquait de tricher. Il croyait s’en sortir ainsi. Et indemne en plus, s’il vous plaît.
L’ampleur de sa naïveté le frappait enfin, brutalement, presque cinq ans après, bien que les prémices du désastre se soient déjà fait sentir plusieurs fois. Les crises momentanément effacées revenaient sans cesse, toujours plus fortes à mesure qu’il s’obstinait à prostituer sa plume et à bâtir sa vie sur la trahison, se mentant à lui-même plus qu’à n’importe qui. Changer d'air ; quitter Paris ; s’installer aux Etats-Unis, un an et demi plus tôt ; acheter une maison. Même en poursuivant cette parodie d’écriture à distance, cela avait rendu quelques temps un semblant de sérénité à son foyer. Jusqu’à ce nouveau contrat.
Un soit disant documentaire sur les réseaux sociaux et la manière dont ils révolutionnaient les rencontres, remodelaient les codes de la séduction. Rien de dramatique à priori. Pas grand-chose de différent de toutes les autres conneries qu’il avait pondues auparavant en se prétendant sexologue, psychologue ou même agrégé d’université, selon le sujet. Sauf qu’il ne devrait pas se contenter de compiler les infos et d’interviewer deux ou trois paumés inscrits sur des sites de rencontres. Non, son éditeur exigeait que l’expérience soit vécue de l’intérieur.
Love-communication.com, avait-il ajouté. Le site leader sur le marché. Celui sur lequel il avait passé la nuit pour finir avec un rencard le lendemain. Une cougar, outrageusement obsédée et totalement surexcitée à l’idée de s’envoyer un mannequin dans la vingtaine, puisque c’était ainsi que son profil le présentait… Avant que le sommeil ne l’emporte, sa dernière pensée consciente résuma la situation en un constat aussi amer qu’implacable :
Tu as sérieusement merdé cette fois, mon gars.Mais le contrat était signé, plus question de reculer. Du moins pas sans devoir demander à sa femme d’hypothéquer la maison pour espérer couvrir les frais d’avocat s’il s’aventurait à envoyer chier son boss. A l’heure actuelle, son panel d’options se réduisait donc à choisir entre la peste et le choléra.
Mais il s’en sortirait… n’est-ce pas ?
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Michel-Ange ~ José Maria de Heredia