✖ Nom complet Ulrick Heartfield ✖ Surnom(s) : Rick ou Ricky (mais c'est à éviter. Fortement éviter) ✖ Âge : 19 ans ✖ Emplois/Etudes/Occupations : Fac de biologie ✖ Orientation : Homosexuel ✖ Nationalité/Origines :: Américaine ✖ Aime/N'aime pas : Il aime : Les aliments acidulés, les rats Dumbo, les jeux vidéos, la musique pop-rock et se battre. Il n'aime pas : Les gens qui se prennent pour ce qu'ils ne sont pas, les filles (dont sa mère et ses sœurs), les chiens, les aliments trop sucrés et les pleurnichards.
| ✖ Description du physique : Ce jeune homme d'un mètre quatre vingt dix est pourvu d'un certains nombres d'avantages physiques. Autre que sa grande taille, Ulrick est un adolescent pour le moins bien bâti. De nature plutôt sportif, il est mince et plutôt musclé, et cela se voit. Ce garçon serait presque le stéréotype du pseudo beau gosse du lycée américain avec ses larges épaules ainsi que sa pomme d'Adam relativement marqué au niveau de son cou. En somme, une silhouette harmonieuse.
Pour ce qui est de son visage à l’ossature fine, il est encadré par des cheveux noirs, tirant vers le bleuté, continuellement bataille. Cette couleur se retrouve sur ses sourcils, souvent plus ou moins froncés selon son émotion, parfaitement dessinés suivant la ligne de la paupière de ses yeux en amandes dont l'iris varie du azur au vert. Ses cils noirs extrêmement rapprochés créent des arabesques parfaitement tracés accentuant la teinte changeante de son regard et lui donnant une intensité supplémentaire. Au cente de sa figure, un nez plutôt rond surmontant une bouche aux lèvres incolores, n'affichant que de petits sourires hautains ou ironiques. ✖ Description du caractère :Ulrick est d'un naturel plutôt agréable et sociable. Du moins, dans la vie en communauté, au lycée, il est plutôt courtois et serviable, et même d'un optimisme assez réconfortant. Il sait même donner le change et passer pour quelqu'un d'aimable et gentil. Peut-être même à la limite de l’hypocrisie.
Cependant, si vous vous approchez d'un peu trop prêt de lui, plus intimement, le masque se fissure et apparait un Ulrick beaucoup sympathique. Son véritable caractère, ou du moins un certain nombre de défauts apparaissent très nettement. Plutôt vaniteux, le jeune homme est assez susceptible.
Taquinez le trop et il le rendra au centuple sans le moindre remord. D'une franchise à toute épreuve quand on lui demande son avis, il dit sans détour ce qu'il pense au risque d'être désagréable ou indélicat. Il ne remarque d'ailleurs jamais quand il fait de la peine aux gens et il est toujours surpris de voir qu'ils sont blessés. En somme, il n'a pas réellement assimilé le concept du "Ne fais pas aux autres, ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse." D'un autre part, il est de nature plutôt hautaine et insolente envers son entourage proche. Ulrick ne voit jamais les autres sur un pied d'égalité avec lui-même et si l'on le connaît mieux, on sait qu'il est relativement méprisant jusqu'à ce qu'on lui ait prouvé "sa valeur".
Pour conclure, parlons de son côté colérique et relativement violent. Quant il veut quelque chose, il le prend. Il en cherche pas à discuter, ni à négocier, il s'en empare. Peu importe les conséquences, il se sert. Surtout sur le coup de la colère. Il peut se montrer particulièrement impulsif et sec dans ses mots ou mouvements mais ne criera pas pour autant. Ulrick ne connaît qu'une seule rage : La colère froide. Pas d'éclat de voix, pas d'injures vulgaires, juste des piques sèches et directes, des mouvements déterminés et un regard noir surmontés de sourcils sèchement froncés. ✖ L'histoire de votre personnage : «-T'es complètement folle, tu le sais ça ?! C'est parce que ton mec t'a virée pauvre givrée que tu dois faire n'importe quoi, pauvre conne.»
Ce langage pas vraiment châtié, mais également accompagné de quelques injures dont il avait le secret, était adressé à sa sœur, la plus jeune des trois et de loin, celle qui s’insupportait le plus. En effet, son énervement n'avait pas mis très longtemps à monter. En somme, il suffisait qu'elle ouvre la bouche pour qu'elle lui sorte déjà par les yeux. Pourquoi ? C'était très simple. Dans un premier temps, son corps était rarement couvert de tissu, du moins, en quantité trop minime selon lui et il trouve assez méprisable d'utiliser les termes «c'est à la mode», pour excuser un autre qualificatif : «Ca fait pute.»
Ensuite, il y avait son obsession pour les garçons en général. Si au moins, elle les avait choisi beaux, mais non, bien sûr, il fallait qu'il est un look de pseudo-rappeur. Ça lui refilait la nausée rien que d'y repenser, mais le pire de tout était encore à venir. Oui, le pire, c'était sa façon exacerbée d'avoir absolument besoin d'être un couple pour se sentir exister, qui s'illustrait par le fait qu'à chaque fois que cette petite gourde se faisait larguer, elle se cherchait immédiatement un nouveau petit ami. Si seulement elle pouvait faire semblant d'être moins pitoyable, ça l'arrangerait bien, mais non, c'était continuellement dans ses bras qu'elle venait pleurnicher à son grand désespoir.
Pour revenir à la situation actuelle, elle était vêtue d'un micro short avec un débardeur blanc affreusement transparent, et après lui avoir pleurer dessus pendant deux bonnes heures, utilisant un total de quarante trois mouchoirs et demi, elle venait de lui faire part de son idée «génialisme» pour retrouver un petit ami : Un site de rencontre. Ulrick traduisit immédiatement dans sa tête cette appelation par «Baisodrome déguisé pour prendre les filles pour des connes.» Caustique et piquant, ça, il l'était. Subtil ? Absolument pas et c'est donc sans faire le moindre effort de nuance, qu'il l'insulter à présent.
Les cris finirent d'ailleurs par alerter sa mère, seule adulte toujours présente dans la maison puisque leur père était en déplacements continuels pour son travail. Celle-ci ne tarda pas à monter dans la chambre de son fils, l’aîné de la fratrie et en s'adossant au cadre de la porte en les regardant tous les deux à tour de rôle, avec un air réprobateur, les bras croisés sur la poitrine. Ulrick soupira en levant les yeux vers sa mère. Il savait déjà la suite des avènements. Elle allait commencer à les disputer tous les deux pour le bruit qu'ils faisaient, du moins essayer. Sa sœur feindrait quelques larmes, digne du jeu de la plus mauvaise actrice et là, c'est lui qui hériterait du bon vieux sermon. Sermon qui commençait maintenant :
«-Ulrick, tu es l’aîné. Tu as dix neuf ans, et tu es donc un adulte. C'est ta petite sœur. Elle n'a que 14 ans. C'est encore un bébé. Tu dois être un grand frère aux petits soins, c'est-à-dire veiller sur elle, lui donner de l'amour et de la protection. Tu es également le seul homme de la maison en l'absence de ton père. C'est à toi de le remplacer et d'être l'autorité avec moi pour elle, mais pas dans la méchanceté gratuite. Tu sais ce que veut dire «la force tranquille» ?»
C'est à cet instant précis qu'il commença à se dire qu'il serait sans doute très intéressant qu'elle arrête de lire psychologie magasine, car il commençait à être fatigué par sa psychologie et philosophie de comptoir. Il roula des yeux mais assez discrètement pour qu'elle ne le relève pas et qu'il ne se prenne pas un autre discourt prosaïque sur l'importance de la politesse et du respect envers ses parents.
Ulrick se contenta ensuite d'hocher simplement la tête en attendant qu'elle termine de lui marteler ses paroles pleines de bons sentiments, alors que les soit-disant larmes de la benjamine de la famille étaient séchées depuis bien longtemps et au contraire, elle souriait de toutes dents, ravie de son petit coup qui marchait systématiquement. Pour ça aussi, il regrettait qu'elle n'ait pas pris de gifle plus souvent. Il tourna un regard égal vers elle, jusqu'à ce que sa mère arrive à la fin de sa meilleure éloge sur les joies d'une fratrie et conclut par :
«-Alors maintenant, vous discutez calmement. Ne m'obligez pas à remonter ou je vais vraiment, mais alors vraiment me mettre en colère. Vous pouvez vous attendre, je le sais.»
Il attendit patiemment qu'elle parte pour marmonner «Mais oui, vieille hippie.» et tourna le visage vers sa petite sœur, ayant décidé de faire un effort pour éviter que sa mère ne remonte faire une scène. Ulrick lui adressa son plus beau sourire hypocrite et tenta de prendre la voix la plus complaisante possible avec cette petite peste gâtée. Il se leva lentement et alla s'installer à son bureau où était son ordinateur portable. Il l'allume sans plus attendre et attendit que le bureau se charge.
«-Bon, tu veux t'inscrire sur ce truc ? T'as envie de faire de nouvelles rencontres et de trouver l'âme sœur etc. Je vais t'inscrire. Sois contente, mais on va remplir ton espèce de profil ensemble.»
Elle lui donna l'adresse du site puis au bout d'une heure l'affaire était entendue. Sa plus jeune sœur sortit de la chambre parfaitement comblée et ravie. Il eut un rire moqueur lorsque la porte se referma en se disant que c'était presque trop facile et qu'elle était tout de même vraiment stupide. Le jeune adulte retourna sur la page du site et cliqua sur «s'inscrire». Il avait tout prévu. En acceptant, il savait qu'il allait la suivre sur ce repère à pervers, comme il le pensait, et qu'il allait jouer son rôle de «grand frère», car il ne voulait pas la voir dans trois jours venir lui raconter il ne savait quel drame.
Il prit l'air le plus blasé de monde en commençant à remplir le profil, sa joue appuyé dans la paume de sa main. Il faisait d'ailleurs une moue plus qu'ennuyée et il tenta de se consoler en disant qu'au moins, il pourrait s'y amuser un peu, en se moquant par exemple, ou plus secrètement, qu'il ferait une rencontre, car cela faisait longtemps que lui n'avait eu personne dans sa vie.
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