✖ Description du physique : Eh bien, c'est un jeune homme qui paraît en bonne santé. Son teint est éclatant, malgré que sa peau soit claire. Ses cheveux blonds, coupés carré rayonnent, tout comme son visage, animé de deux yeux bleus encadrés par une paire de lunettes à la monture rose. Il paraît enfantin, déjà parce qu'il porte des vêtements très colorés, mais aussi par son excentrisme, autant vestimentaire, que par son attitude. Ce n'est pas un garçon très musclé en plus, au contraire, il est plutôt fin, et de taille moyenne.
Il fera souvent de grands gestes quand il s'exprime, et a la manie de grignoter ses stylos/crayons quand il est préoccupé. Vous pourrez parfois le voir avec des tâches de peinture sur les mains, le visage et ses vêtements, ce qui ne le gênera pas le moins du monde.
Ah, et aurais-je oublier de préciser qu'il adore s'affûbler d'un serre-tête avec des oreilles d'ours ?
✖ Description du caractère : Je pense que Kulay a un trouble de la personnalité schizotypique. Il n'est cependant pas schizophrène. Pour faire simple, il est dans son monde, et possède à peu près les mêmes symptômes que la schizophrénie, ceux-ci étant beaucoup moins prononcés. Il est un peu déconnecté, décalé dirons nous. Comme s'il percevait le monde à travers un tableau. Il s'isole souvent pour dessiner et peindre, activités qui lui font du bien. Il a des pensées étranges et use parfois d'un langage bizarre, sortant des choses peu appropriées. Ce qu'il fait qu'il n'a pas vraiment d'amis proches, ni de confident, mis à part sa mère. C'est quelqu'un qui est très anxieux lorsqu'il échange avec d'autres personnes. Il craint qu'on le persécute et qu'on le juge. Il ne supporte pas la critique, et peut, dans certains cas - rares toutefois - devenir violent. Pourtant, il ne se trouve pas "anormal" par rapport aux autres. C'est pourquoi il a l'impression d'être incompris, et reste énervé de ne pas comprendre pourquoi il n'arrive pas à se fondre dans la masse.
Il faut cependant savoir que ce n'est pas un
fou, c'est une personne comme une autre, certes, très excentrique et qui a des comportements que l'on peut qualifier de bizarre, et qui souhaite continuer à peindre comme il le fait.
✖ L'histoire de votre personnage : Mon petit ourson est né en Alsace, à Strasbourg... en France. Je lui ai donné le nom de Kulay Unistus. Original, non ? Ça change de tous ces Robert, Jean-Paul ou Kevin ! Au moins mon petit, il sort du lot ! Ma mère n'était pas d'accord, elle disait que c'était trop différent, que les autres enfants allaient se moquer de lui. Mon mari ? Il m'a quittée quand il a appris que j'étais enceinte. On n'avait que dix-sept ans, en même temps.
Plus jeune déjà, Kulay se démarquait des autres par un goût exacerbé pour le dessin. Il s'isolait donc souvent, même lorsque les autres enfants jouaient dehors. Beaucoup s'intéressaient à lui au début, mais Kulay ne voulait pas donner ses dessins, il voulait les garder pour lui, et pour sa mère. Parce qu'elle, elle aimait qu'il dessine, qu'il peigne. Elle adorait l'Art, et adorait surtout son enfant.
On m'a toujours dit que j'étais une mère poule, que je couvais trop Kulay, et que du coup, c'était de ma faute s'il préférait rester avec moi plutôt qu'avec les autres enfants. Moi, j'ai toujours pensé que c'est parce que nous étions différents, que nous étions tous les deux des êtres à part, que nous n'avions que notre monde à nous, notre bulle.
Kulay n'était pas du genre à partager, et commençait, à force d'isolement, à dire des choses étranges et s'habiller différemment. Les autres commençaient réellement à l'éviter, pour la plupart, le qualifiant de
bizarre,
d'anormal, ce qui pouvait entraîner le jeune Gusot dans de grandes colères, et qui le rendait de plus en plus anxieux quand il était avec trop de gens. Ceux qui tentaient encore de lui parler, Kulay ne leur racontait que des choses décalées, et ne semblait pas s'attacher réellement à eux, il avait un comportement trop
différent. Et avant qu'on ait pu l'abandonner, sa mère lui fit quitter l'école.
J'ai décidé qu'il serait mieux pour lui de suivre des cours à domicile. Les enfants ne comprennent pas mon petit Nounours. Il voit des choses que eux ne voient pas. Ils sont aveugles, ils ne le comprendront jamais. Kulay est mieux avec moi, à la maison.
Sa mère et lui ne sortaient presque plus, jouant et peignant ensemble à longueur de journée. Elle finit même par quitter son travail, ne supportant pas d'être séparée trop longtemps de son fils. Elle commença même à lui faire ses propres cours.
Des assistantes sociales sont venues après que j'ai soit disant "agressé" le facteur. Je suis sûre qu'il voulait kidnapper mon enfant ! J'en suis certaine ! Mais je ne me suis pas laissée faire. J'ai juste défendu mon ours en peluche.
On avait diagnostiqué un trouble paranoïaque chez sa mère. Sauf qu'en plus, elle était possessive de Kulay. Il fût donc difficile de l'emmener jusqu'à
l'hôpital, d'autant plus que le jeune homme, qui avait alors dix-neuf ans déjà allait se retrouver seul. Sauf que celui-ci avait regardé sa mère s'éloigner, silencieux, et était finalement rentré chez lui, pour peindre sur les murs. Quand nous sommes rentrés, toute la maison était remplie de couleurs, et il nous a annoncé, un grand sourire aux lèvres :
"Ce sont nos couleurs. C'est pour Maman, quand elle reviendra."
Bien entendu, il ne pouvait pas financer la maison tout seul, et fût obligé de déménager. Il continue les petits boulots, mais ne sort pas beaucoup de son studio. Il finit par s'inscrire sur un site, croyant que c'était un site de partage de dessin. Sauf que ça n'avait évidemment rien à voir : c'était un site de rencontre. Depuis, il échange un peu avec les autres, mais n'a encore rencontré personne
irl.
On me dit que mon fils va bien. Mais je n'ai pas le droit de le voir. Je n'attends que ça, jour et nuit, il est ma raison de vivre. Sans lui, tout est noir et blanc.